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EDMONDE CHARLES-ROUX
Rédactrice en Chef
FRANÇOISE DE LANGLADE
Rédactrice en Chef Adjointe
ANTOINE KIEFFER
Directeur Artistique
FRANÇOIS NOURISSIER
Directeur Littéraire
JACQUELINE DE CROISSET
Merchandising et Marketing
FRANCINE CRESCENT
Tissus, Cuir, Fourrures
MARIE-JOSÉ DE LINARES
Prct-à-Porter
ANNE-MARIE CIIALMETON DE CROY
Jersey, Lingerie
JOSETTE MERLE D'AUBIGNÉ
CAROLINE FLIPO
FRANÇOISE MO H RT
MARIE LAVIE-COMPIN
Reportages
SIMONNE BROUSSE
ROBERTE PEY
TINA SARI
Secrétaire de Rédaction
ROBERT CAILLÉ
Directeur Commercial
VICTOIRE BOUTARD
Chef de Publicité
Vogue est publié en France par
Les Éditions Condé Nast S. A.
4, place du Palais-Bourbon, Paris-7'.
Téléphone : Invalides 73-19
Adresse Télégraphique : Vopar, Paris.
Telex n° : 26-752 Vopar, Paris.
HENRY A. BERTRAND
Président-Directeur Général
CLAUDE VALLÉE
Directeur de la Publicité
Le Groupe Condé Nast comprend :
Vogue, Maison & Jardin, Adam;
aux U.S.A. :
Vogue, Housc & Garden, Glamour,
Mademoiselle, The Bride’s Magazine
Analog Science Fact-Scicnce Fiction
en Angleterre :
Vogue, House & Garden, Brides,
Wine & Food ;
en Australie : Vogue;
en Nouvelle Zélande ; Voguo ;
en Afrique du Sud : Vogue ;
en Italie ; Vogue & Novità.
IVA S. V.-PATCEVITCll
Président-Directeur Général
ALEXANDER LIBERMAN
Directeur des Éditions
DANIEL SALEM
Directeur Général International
On poursuivra conformément aux lois
la reproduction ou la contrefaçon des
modèles, dessins et textes publiés dans
la publicité et la rédaction de Vogue.
Copyright (g) 1965 par les Éditions
LA MODE
59 Le Point de Vue de Vogue
68 Maillots du soir pour l’hiver, l’été
72 De l’or pour rire
92 Le bestiaire de Noël
94 Les mules pilotes 1966
98 4 robes du soir
110 Robes de lainage
118 Les boutiques italiennes à l’heure du farniente
125 Cent idées de cadeaux
149 Montres et Bijoux
150 Vogue-Éclat
BEAUTÉ
66 Parfums : le zest de la mode
78 Bulletin Beauté
Il faut manger pour maigrir
4 stars, 4 beautés, 4 secrets
DES GENS ET DES IDÉES
18 Vogue a vu le Kabuki au Théâtre de France
57 Le Carnet de Vogue
86 Yul Brynner photographie ses amis les enfants
102 Maïa Plissetskaya, par Ninette Lyon
104 La duchesse d’Harcourt chezelle, par Mireille Vincendon
116 La vie à Paris : Fortes têtes
TOURISME
60 Sicile, Pile au Trésor
152 Vogue Voyage
Dans VOGUE de janvier
en vente le 28 décembre :
Tenues de star pour la campagne
Nouveau-nouveau Prêt à Porter
La beauté vue à travers...
Exclusif : les Patrons de Vogue
L’amour des voitures analysé par une femme
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Nous avons rencontré
Michèle Morgan
chez Lorca.
La frange qu’on venait
de lui couper
soulignait ce regard célèbre
que nous retrouverons dans
"Dis-moi qui tuer ?”
VOGUE
A VU
LE KABUKI
Rencontres au sommet au Théâ¬
tre de France. Le prince Itachi,
second fils de l’Empereur du
Japon, et la princesse Hanako,
jeune, jolie et gracile dans son
kimono de cérémonie, hono¬
raient de leur présence la pre¬
mière du Théâtre Kabuki de
Tokyo. Événement d’une im¬
portance comparable à l’arri¬
vée de l’Opéra de Pékin il y a
dix ans. Trois cents ans de tra¬
ditions, les meilleurs comé¬
diens du Japon, des décors,
des costumes étranges et beaux
comme des contes bleus. Un
passé égal en gloire à celui de
notre Comédie-Française, avec
cette nuance qu’on n’exige pas
de nos artistes qu’ils soient à
la fois chanteurs, danseurs,
comédiens et tragédiens, puis
de se muer à l’acte suivant en
chanteuses, danseuses, comé¬
diennes et ballerines (pas de
femmes dans la troupe). La
salle mi-française, mi-japonaise,
était fort élégante. On vit bien
trois cols roulés à l’orchestre
et six paires de bas de laine.
Le non-conformisme, lui aussi,
s’intéressait au Kabuki.
1. Les hôtes : Jean-Louis Bar-
rault et Madeleine Renaud avec
Dominique Arden. 2. Jean Vi¬
lar. 3. La comtesse Michel de
Ganay. 4. Leonor Fini. 5. An¬
dré Pieyre de Mandiargues.
6. Mme Yves Ciampi et Ichi-
kawa Monnosuke, du Kabuki.
7. Hanshiro Iwai, du Kabuki.
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cette création de Rachel's.
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Son Altesse Royale la princesse
Maria Béatrice de Savoie, portant
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Herrera y Ollero.
Coiffure “Conde Duque".
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princesse Seldjouk, M. José Ramon Blanco,
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Un public select et international se pres¬
sait dans les salons de Rachel’s, Juan
Bravo 12. A cette occasion, parmi les
personnalités les plus importantes :
Son Altesse Impériale la Princesse Seld-
Son Altesse Royale la Princesse Maria
Béatrice de Savoie.
L’Ambassadrice d’Iran.
Madame de Lopez Bravo (épouse du
Ministre de l’Industrie).
La Comtesse de Courson.
La Vicomtesse de Villa Miranda.
Madame de Herrera.
Madame de Canedo.
Pilar Lopez (la célèbre danseuse).
Lucero Tena (merveilleuse interprète de
flamenco).
Madame Noelle Larroque de "Votre
Beauté”.
Madame Anne Marie Casalis.
Le toréro Victoriano Valencia.
Monsieur José Tamayo (le grand metteur
en scène).
Le peintre Miguel Herrero.
Monsieur Jean Chalon (du Figaro Litté¬
raire).
Manolo Gil (le jeune premier de cinéma).
Don Manuel Del Rey.
Monsieur Alfonso Camorra (le meilleur
ambassadeur de la paella Valenciana).
Monsieur Jésus Vasallo (Directeur de
"Elle” espagnol).
Par un fait miraculeux du hasard, les
somptueux modèles de Herrera y Ollero,
les jeunes maîtres de la couture espa¬
gnole, allaient à merveille avec ces coif¬
fures inspirées du grand peintre Vélas¬
quez.
Communiqué
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Le
carnet
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R udi Gernreich : nom au- serait dans les salons de l’autre.
trichien du couturier ca- Son mannequin préféré : Peggy
lifornien qui fait le plus de Moffitt, ci-dessus... On parle
bruit en Europe. On dit qu’il d’un nouveau ballet de Henze
s’installerait à Paris en 1966 pour Rudolf Noureev... Ber-
ainsi que le coilleur Vidal Sas- lin, capitale de la musique eu-
soon. La collection de l’un pas- ropéenne, cela fait faire la gri¬
mace à plus d’une personne,
mais on le dit beaucoup...
Sergio de Castro : ce n’est pas
un personnage de Monther¬
lant mais un peintre espagnol
installé à Paris qui n’est vrai¬
ment très connu qu’en Alle¬
magne... Il paraît que les
chaussures vont devenir trans¬
parentes... que Cocqueline, as¬
sistante de Courrèges, a dû
renoncer à son vestiaire pen¬
dant son voyage incognito aux
U.S. A., et s’habiller comme tout
le monde... que le modéliste
Karl Lagerfeld a décoré sa
chambre en Vinyl blanc... que
de plus en plus d’hommes
d’affaires parisiens, au lieu d’or¬
ganiser des déjeuners d’affaires,
donnent rendez-vous chez leur
coiffeur. Les deux compères
s’assoient côte à côte et dis¬
cutent pendant qu’on leur cou¬
pe les cheveux...
Les trois dames du Prix Nobel
de médecine, accompagneront
leurs maris à Stockholm, ha¬
billées par Yves Saint Laurent...
et les danseurs de l’Opéra por¬
teront aussi des costumes de
Saint Laurent dans le ballet
"Notre-Dame de Paris” dont
la chorégraphie est de Roland
Petit et le thème de Victor
Hugo. Générale le 10 décem¬
bre. Ci-contrc, des hommes
d’armes mondrianisés... Il pa¬
raît que Ribot, le célèbre éta¬
lon, actuellement aux États-
Unis en mission reproductrice,
refuse de repartir pour l’Italie
sans son lad noir qui, seul,
peut l’approcher, mais le lad ne
veut pas quitter son pays...
On dit que la Crème de Huit
Heures d’Elizabeth Arden est
miraculeuse pour les boulets
des chevaux surmenés... que
Roger Vivier est dépassé par le
succès de ses chaussures à bou¬
cles d’argent. Il faut s’inscrire
sur une liste d’attente... C’est à
Bernard Shaw qu’est revenu
l’honneur d’inaugurer la réou¬
verture du Théâtre de la Made¬
leine où désormais toutes les
générales seront brillantes puis¬
que le nouveau directeur s’ad-
pelle André Bernheim...
Le décorateur de l’An 2000
s’appelle Christian Gérard. Il
hait les reconstitutions à la
mode, prépare un salon de
coiffure cosmique. Les casques
se placeront tout seuls sur les
têtes, les cendriers, hydrauli¬
ques, ressembleront à de peti¬
tes rivières. Il va redécorer le
Bistingo de la rue Saint-Benoît
en boîte futuriste. Quatre ni¬
veaux différents et, suspendues
dans les airs, des nacelles
comme de gigantesques girolles
où l’on s’installera, où l’on dan¬
sera. Elles seront réunies en¬
tre elles par des escaliers ou des
toboggans. A l’entrée, un ta¬
bleau lumineux pour y inscrire
son nom et sa nacelle à l’inten¬
tion de ses amis présents dans
la boîte... Vogue gagne le Con¬
court du tourisme : les direc¬
teurs de 25 offices étrangers
établis à Paris ont décerné le
Prix du Tourisme International
à notre collaboratrice Simonne
Brousse... Macha Méril grave
son premier disque avec ses
propres chansons : "Les mots
des autres n’arrivent pas à sor¬
tir de ma bouche”, dit-elle... désordre. Toutes les demi-heu- américaines... "L’Echange d’un
"Private view”: le titre anglais res un nouvel orchestre, des regard”, ballet de Françoise
du livre d’un photographe célè- musiciens souvent anglais, tou- Sagan, sera présenté le 2 février
bre. Lord Snowdon, ci-dessous, jours les cheveux dans le dos... à l’Opéra de Marseille où les
y réunit 81 reportages sur "Salum Sanctorum” : le nom générales ont lieu le samedi
des artistes anglais comme latin du plus récent et sélect pour que les Parisiens puissent
Chadwyck, Sutherland, Riley, restaurant new-yorkais. Il est prendre l’avion... Il n’avait pas
Bacon, Moore... "Piper Club” : interdit d’y fumer à table... exposé depuis 1956 : Balthus,
le nom américain d’une boîte "Status”, encore du latin, titre ci-dessous, fera l’objet d’une
romaine. Cinq pistes, un grand de la dernière-née des revues grande exposition en juin 1966.
Pour l’élégance et la tenue de votre coiffure,
LAN COM. E a réalisé une laque de beauté...
qui fait votre coiffure douce à 1 œil
comme au toucher.
2 FORMULES : CHEVEUX GRAS ET NORMAUX - CHEVEUX SECS
VOGUE
arme... le zest de la séduction... le zest de la vie... le zzz
les parfums / /f
sans méthode, sans rai-
son et sans compter, vous
êtes impardonnable. Le parfum est
affaire d’expérience, c’est comme de sa¬
voir goûter un vin, comme de juger d’un mor¬
ceau de musique. Les fabricants perfectionnent sans
cesse leur emploi, leur conditionnement et leur présen¬
tation, depuis le 12 e siècle, depuis exactement Richard Cœur de
Lion. Le grand art : trouver un mélange d’une centaine (au
moins) d’ingrédients auquel aucune femme (et aucun homme)
ne puisse résister. La technique : le vaporiser (ou l’atomiser)
. sur la peau là où le sang affleure le plus près : sur la
gorge, sur les poignets, au creux des bras.
gg ggài- Votre rôle à vous: trouver celui qui, sur
votre peau, provoque la réaction
chimique la plus irrésis-
tible. Reconnaissez-
67
maillots
du soir
oucher de soleil sur Palmyre : quel plus lumineux, plus réchauf¬
fant, plus éblouissant cadeau de Noël? Un avion pour Damas et
vous êtes, quelques heures après, en Jordanie, en plein désert de
Syrie, dans l’ancienne cité des sables, l’oasis de la reine Zénobie :
les ruines de Palmyre. Dans votre valise, des robes à mettre dehors,
pieds nus ; des robes qui ne se démodent pas, que vous porterez
hiver comme été ; des robes qu’on met dans un sac comme un chandail
et qui sont en réalité des "maillots du soir”. Pour les "orientaliser” :
des bijoux extravagants, des parfums hardis et des coiffures "excentriques”. Elles ont été
créées par Carita d’après d’anciennes gravures du Moyen-Orient mais ultra-modernisées :
toutes prêtes, postiches, dans une boîte-avion. Ci-dessus, le blanc Jacques Griffe. Crêpe
Arnel de Hurel. Taille haute. Bijoux Cis. Et une goutte d’"Enthousiasme” de Jacques
Griffe. A droite, le turquoise Emilio Pucci, en jersey de soie. Accord parfait : son tout nou¬
veau parfum : "Vivara” au goût de mer et d’air, créé pour les longues nuits dehors...
Dour
'hiver,
'été
U XXT
■ ' n r
.n
\\|
1;]
Aï
1
I mmodéré, non.
Amusant, oui.
Fabuleux, pres¬
que : de l’or
tricoté et de
l’or imprimé. Voilà
le soleil des soirs
de fin d’année 1965,
éclatants, fracassants.
A la pointe de l’an¬
née nouvelle. Surpri¬
se pour un réveillon
aux sports d’hiver :
un pull-over or et
velours ,page de gau¬
che. Cordonnet de
soie tricoté au point
de jersey, bordé de
chenille de velours
noir aux poignets
et au col roulé. Il
est porté sur un
pantalon de Charles
Gros, en crêpe de
laine de Moreau.
Marie-Martine Week-
End. Pull-over,999 F.
Pantalon, 299 F.
Anneaux en résine
synthétique noire de
Péladan. Maquillage
Guerlain Rive Gau¬
che. Ci-contre : chez
vous, feu de joie en
sari imprimé de fleurs
naïves dans des tons
coucher de soleil,
or et orange.
Haut,
sans
ches, à
petit dé¬
colleté ar¬
rondi, fer
mé dans
dos. Panta¬
lon à jam¬
bes évasées
La Malle de
de, 900 F. Boucles
d’oreilles et brace¬
lets Cis. Les perru¬
ques sont d’Elrhodes.
Elles peuvent vous
rendre service et fai¬
re de vous "ni tout
à fait la même, ni
mt à fait une autre”.
DU
CROCHET
POUR
RAVIR
O nduleuses , sinueuses, les matières les plus souples pour les soirées les plus mouvementées.
Idéales : La chenille et la laine. Ces robes vous suivront partout, au chalet, à la campagne,
à la maison. Elles ne tiennent pas plus de place dans un sac de week-end que deux chandails.
Leur petit air sans cérémonie requiert une accessoirisation gaie. Page de gauche : velouté, un
long fourreau droit en chenille crochetée rose shocking. Sans manches et ras du cou: Jaeger
chez Henry à la Pensée: 425 F. Anneaux dorés de Bijou-Box.Bracelets de Maryse Blanchard et Cis.Mu¬
les en gros-grain de Trevi. Ci-dessous : douillette, une robe crochetée en mohair blanc, vert et mar¬
ron à motifs "pomme de pin” s’épanouissant vers le bas. Lil à la Marotte, 550 F. Boucles d’oreilles
Péladan. Bracelet de Maryse Blanchard. A la cheville, autre bracelet fait de médailles dorées de Cis.
Coiffures Elrhodes. Amusez-vous à peindre vos ongles clairs presque blancs ou très foncés.
R
ien de plus
de
plus scintil¬
lant déplus
éblouissant
que ces nouvel¬
les blou ses, tou¬
tes en pastilles
clignotantes.
Une vraie flam¬
bée. Ci-contre :
tunique courte,
manches entièrement
recouverte de pastil¬
les de Rhodoïd blanc
et noir. Paco Raban¬
ne, 350 F. Elle est
portée sur un panta¬
lon de Jean Gérard en
crêpe "Melba” Rho-
dia blanc et noir de
Debiesse, 200 F. Le
tout en vente chez Po¬
peline. Ballerines en
verni noir de Giusti
chez Bally St-Michel.
Boucles d’oreilles de
Jacques Gautier.
Page de
droite:
Elles sont portées
sur des pantalons de
Mahr, en crêpe de
Véron, 180 F chacun.
Le tout en vente au
Bistrot Boutique.
Boucles d’oreilles as¬
sorties de Paco Ra¬
banne. Escarpins Cé-
dric. Maquillage Pa¬
yot. Aux lèvres : le
rouge à lèvres "Dia¬
ble rouge”. Toutes
les coiffures ont etc
créées par Elrhodes.
Voir adresses p.155.
VOGUE
chaque chambre et d’un très amusant salon d’hiver vitré 1900.
Un régime de sortie. — C’est un autre secret de la clinique.
Vous en sortez avec tout un comportement différent en face
de la nourriture. Non seulement vous serez d’autant plus
attentive aux excès que vous avez été habituée à vous nourrir
rationnellement, mais vous ne pourrez plus absorber des calo¬
ries inutiles. Car on vous aura établi un mode d’alimentation
correspondant à votre mode de vie. On vous aura "rééqui¬
librée” définitivement.
Tous les "à-côtés” comptent. — Associés à votre rééqui¬
libration alimentaire, un sauna, une salle de gymnastique,
des massages, douches, le "training autogène”, etc. sont à
votre disposition. Vous dormirez beaucoup, vous vous repo¬
serez énormément. Le cadre s’y prête : une grande maison
familiale au milieu de pelouses et de parterres de fleurs.
Des chambres confortables, ultra-silencieuses, dont les baies
s’ouvrent sur le jardin, avec des salles de bains ultra-gaies,
dont le plafond vitré donne sur le ciel.
L’aspect pratique de la question. — Distance de Paris : une
trentaine de kilomètres sur la route du Touquet.
Durée de la cure : absolument variable selon les cas. Trois
jours de désintoxication peuvent être suffisants pour une
rétention d’eau due à la fatigue. Vous pouvez même ne vous
y rendre que pour y prendre vos repas, et continuer vos
occupations professionnelles à Paris si vous le désirez.
Les interdits : jamais de vin, ni d’alcool, ni de pain. Permis :
1 litre d’eau minérale par jour (non salée), 2 cafés et un
ou deux jus de fruits.
L’observance : trois ou quatre repas par jour quasi équiva¬
lents en taux de protides.
Le prix : celui d’une chambre avec pension dans un bon
hôtel. La clinique est agréée : vous êtes remboursée de
42 F par jour. Ecrire à Vogue pour toute précision.
Absolument tous les problèmes de régimes peuvent y être
traités. Examens de laboratoires, dosages, analyses. Les cas
les plus difficiles — médicalement parlant, c’est-à-dire diabète,
sucre, etc. ou suites d’opérations chirurgicales de l’appareil
digestif — comme les cas plus simples, relevant d’un besoin
de désintoxication par exemple, sont considérés. De toutes
façons, une vraie cure de santé, dont vous sortirez amincie
et bronzée, méconnaissable.
il
faut
manger
pour
maigrir
BULLETIN BEAUTE
79
4
stars
beauté
secrets
Captivante : Eisa Martinel! i, c.i-dcjkus, I hante, éclatante. Et
tellement de notre époque. Elle tourne " Diabolik" à \ew York
avec une multitude de robes d'Yves Saint Laurent. "Je l'aime,
dit-elle en riant, parce qu'il est d'avant-garde sans exagéra¬
tion'*. De lui, cette robe-bijou en crêpe, à manches rebrodées
d'argent. Songeuse, .Mme Alain Delon, à droite. Curieuse,
acheteuse, collectionneuse (de lions : c'est son signe), elle
Ressaie tout. Comme Eisa, elle est ici maquillée par Carita.
Irrésistible Jane Fonda : pas de bijoux, pas d’alliance, pas
de rouge à lèvres. Rien sur les ongles, rien sur la peau.
Appétissante en diable. Juste un soupçon de crème "Puff”
de Max Factor le matin. Rien, sauf un mélange inimitable de
la tête froide d’une petite fille précoce et de la féminité
soumise d’une amoureuse. Un régime? "Bien sûr! Je ne
mange ni gâteaux, ni glaces, ni pain. Mais beaucoup de
pamplemousses.” Elle travaille beaucoup. Mme Vadim tourne
sous la direction de son mari "La Curée”, un film tiré du
roman d’Emile Zola et s’apprête à devenir au printemps
"Barbarella” l’héroïne des bandes dessinées de Jean-Claude
Forest. Elle meuble ses maisons, sa ferme : "en rustique
provençal... Je suis si contente d’avoir trouvé un petit hôtel
particulier dans le 17 e , tout meublé à mon goût, car j’ai
vendu avant de venir en France mon appartement de New
York. J’attache beaucoup d’importance aux endroits où je
vis”... "Je cherche des robes du soir longues, très habillées,
mais je n’aime pas beaucoup assister à des collections... Je
préfère courir les antiquaires.” Ses perruques sont de Carita,
ses faux cils aussi. Elle les pose elle-même pour la photo
tout en bavardant avec une spontanéité et une gentillesse
sans aucun apprêt. Se faire les yeux l’amuse. Comme cela
vous amusera vous-même lorsque vous aurez réalisé que
les faux cils, c’est la joie de vivre, maintenant. Jamais vos
yeux n’auront été aussi beaux, aussi veloutés, aussi naturelle¬
ment soyeux, mousseux, que ceux d’Eve au Paradis Terres¬
tre. Vous n’aviez pas encore osé? C’est que vous gardiez un
mauvais souvenir des trop noirs et trop visibles faux cils en
vente il y a quelques années. Tout est changé. Ils sont main¬
tenant si "vrais”, si subtils, qu’il vous est sûrement arrivé
de vous demander un soir en regardant les yeux de votre
voisine de table : "A-t-elle des faux cils, oui ou non?” Vous
aimez essayer une nouvelle recette de cuisine? Apprendre à
jouer à un nouveau jeu? C’est la même chose. Ayez l’astuce,
la patience et un peu d’habileté, et vous aurez l’avantage sur
toutes les autres d’être la première à savoir faire vite. Vous
trouverez dans le prochain numéro un guide complet et
pratique de tous les faux cils existants. Sachez ceci : avant
tout, la qualité. Les plus extraordinaires sont faits à partir
de cheveux extrêmement fins, comme de la soie, fixés à la
main sur une bande ultra-souple qui ne pèse rien. Les cils
une
beauté
enfant
blonde
de vison sont plus brillants (ce sont ceux que les mannequins
préfèrent pour les photos), ils sont aussi en général plus
épais, donc un peu plus lourds. Attention à leur couleur. La
plus flatteuse : n’importe quelle teinte sauf le noir. On le
garde pour le soir. Du gris foncé, comme Eisa Martinelli, ou
du brun, ou du bleu marine comme Mme Delon. Prenez du
temps pour décider, presque autant que pour votre premier
collier de perles. Ne choisissez pas un soir d’énervement et
de hâte pour les poser vous-même pour la première fois. Allez
dans un Institut. Le jour où vous aurez le temps, placez un
miroir sur la table et regardez vers le bas. Vos mains sont
libres. Mais ne prenez pas les faux cils avec vos doigts. Avec
des pinces. Ils sont si délicats ! N’oubliez pas : il faut les cou¬
per différemment pour l’œil droit et pour l’œil gauche. Bien¬
tôt vous y serez tellement habituée que c’est tout juste si
vous ne vous endormirez pas en oubliant de les enlever...
Si vous êtes en grande forme un soir, et en veine d’inno¬
vation, brossez vrais cils et faux cils ensemble, et, juste à la
pointe, un peu de poudre d’or. L'avant-garde, c’est tout ce
qui brille. La grande nouveauté de l’année : les touches
légères, nacrées, argentées, les "blush on” givrés, glacés, les
ongles d’un blanc irisé (voyez notre couverture), les rouges à
lèvres super-brillants. Le vif-argent de notre numéro de
novembre est contagieux. Mais tout est dans la façon d’accro¬
cher la lumière. Dernier conseil, inattendu ! Pourtant c’est
celui des stars de ces pages : rien n’est pire qu’une femme
qui cherche l’ombre sous prétexte d’yeux cernés, de traits
tirés. La lumière "gomme” les rides. Avancez la tête haute.
Evidemment, dormez suffisamment ! Et faites tout pour être
heureuse. Vous aurez moins besoin de toutes ces "choses”
dans des flacons et dans des pots. Mais n’ayez pas peur de
la lumière. Même artificielle. Vous serez plus gaie dans
une soirée si vous osez affronter les lumières. A une con¬
dition : ne pas trop vous couvrir la peau. Il y a une façon
de "découvrir” votre visage en vous maquillant, de mettre
le minimum de make-up après beaucoup d’essais prépara¬
toires. Servez-vous d’une petite éponge très lisse et humide
pour mettre un hydratant sous votre poudre. Trois touches
brillantes au dernier moment : l’arcade sourcillière nacrée,
les cils satinés, le rouge à lèvres ultra-lustré. Et l’on se
retournera sur vous quand vous traverserez la lumière.
Délicieuse, féminine, Jane Fonda, ci-contre, rose et nacrée comme un Renoir. Blouse à sequins, Guy Laroche. Longs che¬
veux soyeux, Carita. Nez ravissant poudré par Max Factor. Belles dents... et nouveau parfum "Fidji” de Guy Laroche.
des
rires
et des
jeux
BRTOtER
photographie
ses amis
les enfants
3 . gauche, Héloïse, trois ans, fille du comte et de la comtesse Jean d’Ormesson, née Françoise Béghin. Ci-dessus, Dimitri et Michel,
sept ans, avec Serge et Hélène, trois ans, les quatre jumeaux du prince et de la princesse Alexandre de Yougoslavie, née princesse de Savoie.
DÉCEMBRE 1965
LE
BESTIAIRE
DE
NOËL
Fabuleux, couverts de perles ou de turquoises, animaux-bijoux, animaux-symboles, animaux-
surprises : Paris regorge d’animaux fantastiques. Pour l’utile ou l’inutile, pour le rêve ou
la passion d’un collectionneur... Pour qu’ils restent le souvenir de cette année. Ci-dessus,
un bélier d’or à tête d’émail, frisé de perles fines. Boivin. Page de droite , la chouette ailée
en vermeil a des yeux de lapis-lazuli. Boutique Christian Dior. "La grenouille et le petit
lapin”, fable de Marina et Boucheron. Le rhinocéros doré piqué de turquoises vient du
Népal. Jansen. "Un hibou tenait en son bec une souris...” Moutardier d’argent de Marina.
La tortue est une sonnette en argent massif. Jansy. Le caïman pince-papiers de la Boutique
Roger et Gallet mord un long pendant d’oreilles brillant poire et brillants navette de Mau-
boussin. "Il était une fois un crocodile...” en or, brillants et chrysoprases, de la Boutique
Christian Dior, poursuivant un oiseau-pelote à dos de velours de la boutique Roger et Gallet.
92
Avec les pantalons, les mules s’affirment. Elles restent légères, en verni, en velours, en fourrure. Mais elles
air bottier : presque des chaussures. Sobres. Géométriques. Solides. Page de gauche, en haut : une mule-cycliste en
talon bas est retenu par une bride. Dessinée par Karl Lagerfeld. Charles Jourdan, 5, bd de la Madeleine, 119 F. En l
mule-arlequin noire et blanche en veau mort-né. Contrastant : un nœud chapelier. Roger Vivier
Page de droite : une mule-équerre en verni noir et chevreau blanc, à talon de 3 cm. Trevi, en
Honoré, 54 F. Pantalon en shantung noir (Rhodia et Fibranne deDebiesse). Jean Gérard, en vente è
sur mesures, 900 F.
vente chez Elyse et
i La Bergerie, 189 F.
VOGUE
à
pantalons
mules
insolites
Page de gauche : une mule-cancan en satin-velours vert émeraude à pouf de plumes d’autruche. Talon de 4 cm. Christian Dior
sur mesures, 350 F. Ci-dessus : une mule-babouche en velours rose. Sur l’empeigne, un nœud de mousseline créponnée ton sur
ton. Talon de 3 cm. Trevi en vente chez Pol. 44,50 F. Ample pantalon en soie satinée. La Malle de l’Inde. 500 F environ.
97
VOGUE
ÉPAULES NUES, BRODERIES NACRÉES, COULEURS GIVRÉES
4 ROBES
Un nœud semble retenir toute la robe. Jeanne
Lanvin, à gauche. Crêpe pure soie d’Abraham
brodé au décolleté de perles fantaisie, strass
et argent par Mesrine. Pointe assorde pour les
frileuses. Faux cils en vison noir d’Helena
Rubinstein. Dans les creux du bras, un nuage
d’“Eau d’Arpège” en Vapospray de Lanvin.
Un boléro en dentelle de Brivet rebrodé par
Lesage couvre le corsage de mousseline drapée.
Jean Patou, ci-dessus. Dentelle de Calais, par¬
semée de Pierres de Bohême et de minuscules
plumes. La jupe est toute recouverte de den¬
telle simple. De Jean Patou aussi, la poudre
“Pêche” ultra-fine, et la senteur “Câline”.
99
Longue chemise rebrodée et ceinturée de satin.
Christian Dior, ci-dessous. Organza de Bian-
chini-Férier, parsemé de pierreries de cristal
par Lanel. Les bijoux assortis, en strass rose
et blanc; les escarpins de satin; le rouge à
lèvres “Ultra-Dior” n° 63 et l’ultime pulvéri¬
sation de “Diorissimo”, existant maintenant
en atomiseur : tout est signé Christian Dior.
Long fourreau décolleté arrondi dans le dos.
Castillo, page de droite. Manches trois quarts.
Taille glissante. Crêpe pure soie de Staron
rebrodé de pampilles en Pierres Taillées du
Tyrol par Vermont. Maquillage du soir rose
irisé “Brilliance” d’Elizabeth Arden, ainsi que
le parfum “longue durée” pour une nuit en¬
tière “Mémoire Chérie”. Coiffures Elrhodes.
MANCHES LONGUES, BRODERIES IRISÉES, TEINTES PASTEL
100
Ninette Lyon est allée fouiller Moscou à la recherche de nouvelles recettes. Elle est revenue émerveillée. "Les célébrités moscovites du monde des arts I
en savent aussi long, dit-elle, que le plus gourmand des Parisiens..." Mais avec Maïa Plissetskaya le dialogue culinaire s'est établi assez diffici -1
1 f 1 T i lement. La plus célèbre ballerine de notre temps a éclaté de rire à toutes les questions de Ninette Lyon. Alors elles ont parlé de\
1V.I/vL'V cuisine mais aussi de danse et de voyage. Ci-contre : photographiée par Cecil Beaton, Maïa Plissetskaya à sa table de maquillage.
PLISSETSKAYA
L es femmes-huissiers en gris, sanglées dans des tailleurs stricts nous
installent, mon interprète et moi. Ceci se passe à Moscou, dans un petit
salon attenant à la plus belle loge du Bolchoï. Les fauteuils de velours rouge
ont été recouverts de grosses housses blanches sous lesquelles apparaissent
quatre petits pieds dorés. On dirait des fantômes en souliers du soir... Maïa
Plissetskaya sort d’une répétition. A la diable... Ses belles, ses longues jambes
disparaissent sous d’épaisses jambières en laine noire et elle a enfilé un pei¬
gnoir sur son maillot, un de ces peignoirs comme les ballerines en ont le
secret. "Vous venez de Paris pour me parler cuisine? C’est de la folie furieuse!
On ne parle pas cuisine à une danseuse! Vous savez ce que disait la Spessiv-
tzeva?” Je fais non de la tête. "Vous savez qui elle était?” Très, très vite je
lui fais signe que oui. "Une grande artiste. La partenaire de Nijinsky. Elle
disait qu’un repas de ballerine ne devait comporter qu’un jaune d’œuf et deux
pétales de rose.” Je la regarde, éberluée. "Non, ne vous inquiétez pas. J’adore
me moquer de moi-même. Et je ne me nourris pas de pétales. Quand je suis
au Caucase devant un plat traditionnel de la région, un de ces plats très épicés
garnis de poivrons ou bien un plat en sauce, je m’en donne à cœur joie. Mais
je sais que le lendemain je n’aurai droit à rien... Sijou ne jramchy... La diète
quoi.” Il me faut attaquer sans lui laisser le temps de respirer. Elle a dit
"sauce”. Je demande : laquelle? Après tout, je suis là pour lui arracher une
recette. Est-ce une sauce géorgienne? "Oui, oui, oui. Satsivi aux noix. Sauce
très, très bonne.” Cette recette, me la donnera-t-elle? Nouveau oui, oui, oui.
Pourquoi pas? Avec plaisir. C’est sa recette préférée. Et qu’aime-t-elle encore.
"Des choses simples mais savoureuses. Comme le potage aux arbres ; ça c’est
vraiment bon.” C’est bien ce que je pensais : il y a erreur. L’interprète, dont
les connaissances culinaires sont terriblement limitées, bafouille. Il ne s’agit
pas d’un potage aux arbres mais d’un potage aux herbes. Nouvelle attaque
brusquée. Des herbes? Quelles herbes? Au vol je reconnais le mot "petrouch-
ka". S’agit-il d’un potage au persil? Non, non, non. Alors j’ai mal compris.
Il s’agit d’un potage aux fines herbes. Bon. J’enchaîne. Le goût en cuisine
c’est autant ce que l’on aime que ce que l’on déteste. "Quel est le plat que vous
détestez?”. Ici, pas la moindre hésitation: " Molochnaya lapcha", dit-elle d’un
trait. L’interprète met son grain de sel : "Soupe au lait avec vermicelle...
Cuisine internationale pour enfants”. Il semble que cette soupe ait été servie
si souvent à Maïa petite fille, que le seul fait de prononcer " Molochnaya
lapcha ” lui donne la nausée. D’ailleurs elle en a assez de cette conversation.
"Paris! Paris!” Vous habitez Paris! Moi j’adore Paris. Un vrai coup de foudre.
Ce n’est pas original. Tous les Russes vous parleront de Paris, du Louvre,
du Musée d’Art Moderne, du Musée Rodin. Ah! et Dior! Ah ça! Dior, Dior!
Hélas! pas eu le temps. Ballet vous savez. Et j’avais un de ces tracs... Je dési¬
rais tellement que le public m’aime. Jamais je n’ai eu un trac pareil. Jamais
de ma vie. L’Italie aussi est un pays qui m’a plu terriblement. En entrant à |
Saint-Pierre de Rome j’ai compris pourquoi tous les Italiens avaient la foi.
En Amérique, j’ai été frappée par les commodités de la vie. Mais New York I
m’a effrayée. Si j’y retourne, je m’habituerai peut-être aux gratte-ciel. Mais I
ce n’est pas certain. Et puis il y a là-bas un photographe qui m’est resté s
l’estomac. Il a fait de moi plus de 500 photos et ne m’en a jamais envoj
Rien, rien, rien reçu. Tout ça pour n’en publier qu’une.” (Entre nous, je s:
qu’il s’agit d’un photographe dont le nom commence par A., qui travaille I
pour un magazine dont les initiales sont H. B. Mais j’ai promis à Maïa de ne |
pas le nommer.) Elle a l’air très fâchée. Histoire de lui changer les idées, n
parlons de ses ballets préférés : Don Quichotte... Le Lac des Cygnes... La Belle |
au Bois Dormant... Raymonda. Elle s’amuse enfin. J’en profite pour oser une
question personnelle (du moins ce qu’en U.R.S.S. on considère comme telle).
"Quel rôle préférez-vous dans la vie? Celui d’artiste? De femme? D’épouse?”
Léger flottement. Elle n’a pas saisi le sens de ma question. "Je suis tout sauf I
une mère” dit-elle de cette même voix ferme par laquelle tout à l’heure elle I
repoussa l’éventualité d’une soupe au lait. Et elle répète "Tout sauf i
mère.” Je dis : "Même envers votre mari?”. Idée de génie. Elle rit aux éclats. I
"C’est plutôt mon mari qui serait ma mère. Avec les danseuses c’est toujours I
comme ça... Rodion Chedrin, compositeur, a tellement fait pour moi! Beau- |
coup plus qu’on ne pourrait imaginer. Tout ce qu’il compose m’est dédié...”.
La partie est gagnée. Nous parlons de San Francisco où il y a un petit restau- I
rant épatant "Sur le Wharf vous savez? Spécialités de fruits de mer”; n
parlons du film sur la danse où elle a tenu douze rôles; nous parlons du jour I
où elle a mangé pour la première fois des grenouilles, c’était au Canada. |
"Les batraciens de ce pays-là sont gigantesques, 7 à 8 cm de long”; nou
parlons de la fureur d’un des danseurs de la troupe lorsqu’il a compris c
qu’il mangeait. Ce danseur c’était Shamil Aygudin, un tartare donc un musul¬
man. "Il a dit que si le porc lui était interdit, sûrement que les grenouilles I
lui étaient interdites aussi et il s’est levé de table en proie à une violente I
colère”; nous parlons de la longévité de l’homme et plus particulièrement des I
Caucasiens. Plissetskaya est tout feu, tout flamme. La longévité des Cauca- I
siens cela la passionne. Moi aussi du reste. "Ces gens-là vivent dans la monta- I
gne, mangent du mouton, boivent du vin, ne pensent pas à l’argent et vivent |
jusqu’à cent ans. Un jour on a demandé à l’un d’eux — "Comment cela se pas¬
sait-il au Caucase il y a un siècle?” Mam Cirkout avait 156 ans. Il répondit :
"La montagne est la même et je plante toujours du maïs”. Et Maïa ajoute d’une
voix songeuse : On dit qu’il y a là-bas un groupe de danseurs qui sont tous
centenaires. Des danseurs, vous vous rendez compte... Centenaires. Ah! si je |
pouvais danser, moi aussi, jusqu’à IVi I \ I I 1 ' I ’ 17’ T \/ \Y
150ans .. A” Voir la recette page 156. _l\l /NI ^1 JL .IJ I jJL\ / \
mm
L ibre, sans racines, le château du Champ de Bataille apparaît soudain au tournant d’une clairière. Il doit son nom à un combat que se
livrèrent en 935 le comte de Cotentin et Bernard le Danois, lointain ancêtre de l’actuel propriétaire, le duc d’Harcourt. En 1686,
Alexandre de Créqui édifia cette demeure. Par mariage, le château passa aux mains de la famille d’Harcourt, en sortit en 1810, y
revint en 1903, en sortit à nouveau en 1936 et fut enfin acquis en 1947 par François d’Harcourt, qui put le restaurer grâce aux dommages de
guerre qu’il reçut pour son château de Thury-Harcourt brûlé par les nazis. Avec la duchesse, il a ressuscité les splendeurs du Champ de Bataille.
Nos photos : cerfs, daims et biches paissent au pied des murs en pierre et brique rose qui cernent d’immenses cours. A gauche, la duchesse
d’Harcourt dans son jardin de fleurs. A l’échelle des vastes salons, elle compose des bouquets. Ils ont plus d’un mètre cinquante de haut.
LA
DUCHESSE
D’HARCOURT
CHEZ
ET IE
Elle est jeune, brune, Espagnole. Elle est châtelaine d'un "rêve de pierre ” en Normandie.
DÉCEMBRE 1965
TOUTE
EN
COTES
Qu’est-ce qu’elles ont toutes à se promener dans Paris ? Tout simplement, elles sont
bien dans leur robe. A l’aise, confortables, elles ne la quittent pas jusque tard dans
la soirée. Elles flânent, prennent un “pot” au Drugstore et dînent au bistrot. Ci-dessus,
robe droite en pure laine chinée à grosses côtes, couleur corail. Bistrot duTricot. 199 F.
110
COTES
ET
FILS TIRES
VOGUE
Ci-dessus, en jersey de laine blanche à manches trois quart. Contraste du corsage menu
et ajusté, tout en larges côtes, avec la jupe évasée de bandes ajourées. V.D.E. aux
Galeries Lafayette, boutique “Voilà Paris”, 250 F. Boucles d’oreilles en résine
synthétique blanche. Péladan. Bracelets de Jacques Gautier. Coiffures d’Elrhodes.
lll
DÉCEMBRE 1965
MOSAÏQUE
ET
JERSEY
Bandes, carreaux, découpes. Damiers bleu roi et blanc, ci-dessus, pour ce fourreau en
jersey de laine bleu, sans manches, décolleté carré, vu à la Samia (Exposition bi¬
annuelle de Turin groupant une grande partie du Prêt à Porter italien). Maglificio
Michelangelo à la Gaminerie, 98,50 F. Anneaux Péladan. Bracelets Jacques Gautier.
112
JERSEY
ET
MANCHES LONGUES
i. Anneau en résine synthétique noire de Péladan 9 F, chez Elysées Store. 2. Dents
de scie marine et grenat sur jersey de laine beige des Tricots France. Pariken, 129 F,
chez Prébac. 3. et 4. Bordures marines aux manches et à la jupe de cette robe en jersey
de laine rouge des Tricots France. Pariken, 215 F chez Prébac. Coiffures Elrhodes.
DÉCEMBRE 1965
i. Empiècement à damiers en laine crochetée pour une robe en crêpe pure laine
de Gérondeau. Clarissia, 390 F au Bistrot Boutique. 2. Chaussures Giusti, 69,95 F chez
Bally-St-Michel. 3. Pendentifs en émail bicolore, 135 F chez J. Gautier. 4. Fin jersey
de laine : bouillonné blanc et bandes noires. Caria Ogle, 700 F chez Roger & Gallet.
BOUILLONNES
ET
DAMIERS
DAMIERS
ET
JUPE PLISSEE
Ci-dessus : petits damiers noirs et blancs, pour le haut en laine crochetée. Manches lon¬
gues. Encolure ras du cou. Jupe plissée en crêpe de laine de Gérondeau, terminée par
une bande assortie au corsage. Clarissia au Bistrot Boutique, 390 F. Boucles d’oreilles
Péladan. Les coiffures sont d’Elrhodes. Voir page 155 les adresses des modèles cités.
FORTES TETES
Qu’est-ce qu’une forte tête? Une personne de beaucoup de
capacité, dit le Larousse. Ajoutons : de grand talent.
Forte tète au théâtre : Michel Lonsdale (1). Il s’est installé pour
longtemps à la Comédie des Champs-Elysées, dans "Le mal de
Test”, ce succès new-yorkais dont Marian Shaw (femme
d’Irwin), est la productrice à Paris. Anglais par son père, il
est, par sa mère, neveu de Marcel Arland. C’est son premier
rôle comique. Ses goûts le portent, outre la peinture, vers
Dürrenmatt, Billetdoux, Beckett. Dans "Zoo Story” d’Edward
Albee, il était ce petit bourgeois racorni que Terzieff exaspé¬
rait jusqu’au crime. Ses atouts : un sourire de jeune premier;
ne pas savoir ce que le mot "emploi” veut dire : il peut entrer
dans n’importe quel rôle et s’y sentir à l’aise.
Forte tête : Alexandre Iacovleff. Mort en 1938, ce
peintre est aujourd’hui presque oublié. A partir du 23 novem¬
bre, il va retrouver et un nom et une cote. La galerie Vendôme
montre soixante toiles et dessins de lui. Paradoxe : il eut tant
de succès entre les deux guerres qu’il n’eut jamais à se préoccu¬
per de trouver un marchand ou une galerie. Reçu partout,
comblé de dons, il eût pu réussir trois ou quatre carrières.
Sportif, il fut un pionnier de la pêche et de la photo sous-
marines; il traversa la Mongolie à cheval. Ethnologue-dessina¬
teur, il prit part aux expéditions Citroën, la Croisière Noire,
et aussi la Croisière Jaune avec le Père Teilhard. Initiateur
d’engouements nouveaux, il mit Capri à la mode. Décorateur,
on lui devait certaines fresques du défunt "Normandie”.
Photographe, il exerça son talent au cours d’innombrables
voyages. Pendant des vacances sur la Côte d’Azur avec la
Pavlova, il a posé auprès d’elle (2).
Les tiroirs de Jean Giono (3) sont pleins de surprises.
Depuis vingt ans il y dormait un roman, "Les cavaliers de
l’orage”. On le lira ce mois-ci. On sera fasciné par ces récits
épiques de deux frères montagnards des Hautes-Collines de
Provence, plus forts que Goliath, Samson, le Grand Turc et
l’Ogre. Des batailles à l’échelle de l’Iliade avec des matamores
de village. De folles chevauchées dans la montagne. De l’air
vif. On est loin de Paris et des encombrements. Giono, retran¬
ché à Manosque dans le plaisir~d’écrire, nous réserve pour
décembre une pièce qui sera jouée à Sarah-Bernhardt, "La
Calèche”. Les comédiens : Pierre Vaneck et Maria Mauban.
Un roman de Robbe-Grillet pas trop intimidant.
"La maison de rendez-vous” est construit comme un ballet.
Ceux qui ont aimé Marienbad”, ses temps syncopés, son
romantisme glacé, ses pavanes pour fantômes chanellisant,
se retrouveront sans peine dans un univers d’où la logique est
exclue. Ils s’engageront avec délectation dans un labyrinthe
de phrases délicatement sculptées, peuplé de jeunes Eura¬
siennes moulées dans leur fourreau de soie noire, tenant en
laisse de grands chiens noirs au poil luisant. Cela se passe à
Hong-kong, paraît-il. L’auteur s’amuse avec un kaléidoscope
d’images exotiques. Il faut jouer avec lui. Glissée dans le livre
par l’éditeur Jérôme Lindon, une carte imprimée aligne seize
opinions possibles: "C’est génial. C’est très bien fait. Cela ne
vaut pas Balzac. Cela ne vaut pas James Bond. C’est plein de
poncifs. C’est malsain. Cette publication est un scandale,
etc.” Mettre une croix dans la case correspondante, et poster
aux éditions de Minuit. Alain Robbe-Grillet, ici photographié*
avec sa femme Catherine (4), attend, caustique, le résultat de
ce référendum. Mais on vend par jour 500 exemplai res du livre.
La race des très bons valets de comédie est si rare
qu’Angelo Bardi (5), 30 ans, n’a jamais le temps de souffler.
Il était valet alsacien dans "Le plus heureux des trois” de
Labiche, en novembre. Il est valet de chambre-maître d’hôtel
dans "Pepsie” au Daunou en décembre. Sa carrière théâtrale
se déroule à l’office ou à 1a ferme. Toscan de Carrare par son
père, Belge par sa mère, il peut prendre l’accent patois en
plusieurs tangues y compris l’arabe. Il a joué Marivaux au
T.N.P. et les grands succès de Jacques Fabbri, "La grande
oreille” entre autres. Son talent est d’une remarquable finesse.
C’est un comique tout rond comme sa personne. On aimerait
qu’il rencontre 1a dernière de nos fortes têtes...
...le metteur en scène Gérard Vergez (6), blond aux
yeux clairs mais natif du Midi, qui fait chaque soir des étincelles
dans une comédie napolitaine signée de deux noms improba¬
bles, Scarnicci et Tarabusi, "Caviar ou lentilles” solidement
installé au Théâtre Michel pour au moins deux ans. Il n’a
pas trente ans, et cela se voit : les gags succèdent aux poursuites,
les quiproquos s’enchaînent, les morts sont très peu morts, les
vivants s’agitent comme des Napolitains, ta salle est pliée en
deux, ta caisse pleine. Hier inconnu, Vergez refuse aujour¬
d’hui quinze propositions de mises en scène. Projets immédiats :
présenter "Henri IV” de Shakespeare, adapté par lui, et une
comédie lyrique", La nuit de Lysistrata”, dont il a écrit le livret.
outiques
italiennes
\
a
l’heure
du
farniente
Nulle part ailleurs qu’en Italie on ne
trouve des tenues pour rester "at
home” aussi divertissantes, aussi pra¬
tiques, aussi séduisantes. Une mode
que les hommes adorent. A gauche :
Dona Salvaggia Borromeo d’Adda, 19
ans, fille du comte et de la comtesse
Manolo Borromeo d’Adda. Elle est
chaussée d’argent par Varese et ha¬
billée d’un pyjama de Krizia. Milan.
Jersey de soie blanc de Terragni, a
incrustation de lamé argent (Slam)
—
comme le pantalon. Ci-dessous : Dona
Allegra Caracciolo, 20 ans, fille de
Don Adolfo et Dona Anna Caracciolo
di Castagneto, en caftan de Biki. Milan.
Lamé vert, argent et rose de Manolo
Borromeo. Colliers et longs pendants
d’oreilles de Coppola et Toppo. Toutes
les deux sont coiffées par Giorgio et
maquillées par Pablo de chez Elizabeth
te* \ vistsl*
* v *»ot*, \ Y“v5k;
Arden, Rome, et photographiées dans
l’appartement du comte et de la com¬
tesse Crespi, à Rome.
B eaucoup grâce à ses palais, mais grâce à ses tissus aussi, seule l’Italie pou¬
vait chercher, créer et lancer ce style de vêtements, à la fois élégants et
désinvoltes, pour les soirées à passer chez soi. Mais c’est grâce aux jeunes
beautés d’Italie, italiennes ou non, qui l’ont adopté avec tant de maestria,
[u’il s’est finalement imposé... Ici, le Palais est celui de la comtesse Volpi di Misurata à
tome, et la Belle est la baronne Fiona von Thyssen-Bornemizsa. Ci-dessous : dans un
issu de Terregni en diagonales turquoises et jaunes, un pyjama à longue blouse-
•weater moulante et à pantalon étroit. A droite : en jersey d’orlon, un pyjama op’art.
jrands carreaux noirs et blancs pour le haut; une large jambe noire et une large
ambe blanche pour le pantalon. Souliers assortis de Lucarelli. Bagues et boucles
l’oreilles de Petochi. Maquillages d’Estée Lauder dont les produits viennent d’être
ntroduits en Italie et le seront très bientôt en France. Coiffures des Vergottini de Milan.
Les pyjamas d’intérieur de ces deux pages sont de la Boutique Irene Galitzine.
y\\
a;
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■ ii /V S)/H
AU
CHATEAU
DE
CHAMP
DE
BATAILLE
(suite de la page 108).
un élément de la décoration. Des bouquets...
d’au moins un mètre cinquante de haut!
Nous en avons d’un bout de l’année à
l’autre, composés avec des fleurs de sai¬
son.”
Amoureux de son château, le maître de
maison en est l’ordonnateur minutieux.
Le duc d’Harcourt compose les menus et
choisit les services de table : "J’aime
une table élégamment dressée. Je ne
mets pas en vitrine le service offert par
Louis XVIII au peintre Gérard, mon oncle
par alliance, ni l’argenterie du XVIII e siècle!
Ce sont les femmes du pays qui s’occupent
de la vaisselle. Et aussi notre personnel de
Paris car il nous suit au Champ de Bataille,
lorsque nous y séjournons. Ce qui ne signi¬
fie pas que nous y menions la "vie de châ¬
teau”! Cela n’existe plus... A notre époque
on vit dans un château aussi simplement
que dans n’importe quelle maison de cam¬
pagne. On y va pour flâner, lire, se pro¬
mener. Heureusement qu’un gardien et
sa femme habitent Champ de Bataille toute
l’année. Ce gardien a l’étoffe d’un Prési¬
dent du Conseil! Il s’occupe de tout,
de l’exploitation des bois, des bêtes,
des meubles, des matelas... Lors des visites
du château qui est ouvert au public, c’est
lui le guide. Un homme extraordinaire
n’est-ce pas, Thyra?” "Sans ces gardiens,
Champ de Bataille serait un cauchemar!
dit la duchesse. M’occuper toute seule de
ces deux énormes bâtiments? Je n’y arri¬
verais jamais! Heureusement que je n’ai
qu’à ouvrir mes valises en arrivant!”
Thyra est un prénom très danois pour
cette châtelaine normande d’origine espa¬
gnole. Fille du marquis Alfonso de Zayas,
on la croirait à tort sévère ou lointaine. La
châtelaine aux yeux bleus ne se laisse pas
impressionner par le haut passé du Champ
de Bataille. Vive, animée, c’est une médi¬
terranéenne en Normandie. Elle murmure :
" Au Champ de Bataille, ma vie ne
s’organise vraiment que dans nos petits
appartements privés. Tout y est si harmo¬
nieux, si confortable...”
De ces appartements, des escaliers étroits
aboutissent encore à des entresols qui, au
xvm e siècle, étaient occupés par le per¬
sonnel, et le sont encore. Cabinets de
toilette, chambre d’atours... L’époque
avait une conception très précise du con¬
fort. Du lit en alcôve, aux tentures et aux
rideaux des fenêtres, la chambre de la
duchesse est dans des teintes douces mais
franches. Là aussi, une profusion de dah¬
lias roses qu’elle redresse à petits gestes,
secs comme des coups de bec. Elle évoque
son enfance : "Un record de couvents! J’y
ai passé quinze ans... Dès l’âge de 3 ans, le
couvent de Palma de Majorque. A 14 ans,
le couvent de Madrid. Je m’y suis follement
amusée! Dans la famille, c’est la règle : le
couvent pour les filles, les Jésuites pour les
garçons. Aux vacances, je retrouvais la
grande maison de Palma. Elle avait 80
chambres! Nous étions 3 filles et 3 gar¬
çons. Nous jouions avec les enfants de
Georges Bernanos : 3 filles et 3 garçons
aussi. Dans l’immense enfilade des salons,
nous faisions des choses abominables :
des courses de motos ! Ma mère, la pauvre,
dépassée par les événements ne réagissait
même plus.”
Et elle éclate de rire.
"C’est en 1947 que je suis venue en
France pour la première fois. Une décep¬
tion affreuse! J’imaginais la France, comme
tous les étrangers primaires : luxe, élé¬
gance... Quel choc! Ces Parisiennes en
chaussettes, en chaussures épaisses. Et les
Grands Magasins dont j’avais tant rêvé :
vides! Les pâtisseries? Atroces : un chat
affamé se balladait dans une vitrine... Il
n’avait sûrement pas été plus rationné que
moi. En Espagne, à l’époque de la guerre
civile, nous n’avons mangé pendant un an
que des figues sèches! Nous en avons con¬
sommé 600 kg en famille... J’avais oublié
le goût du pain. Pour le remplacer on
nous donnait une banane les jours de
grande fête!”
Elle dépose sur son oreiller une fleur que
ses manipulations ont décapitée : "En
1947, donc, je me rendais dans le midi
chez ma grand-mère, la comtesse d’Har¬
court. Car je suis française par ma mère.
Nous avons, mon mari et moi, un aïeul
commun qui remonte au xvm e siècle.
C’est en 1948, après avoir passé mon bac,
que je revins en France. Pour de bon. Mais
Paris, avec ses maisons noires... Hou! Je
ne les ai pas longtemps regardées : j’ai
travaillé tout de suite. Mes premières
armes de secrétaire, je les ai faites chez
un monsieur. Le pauvre!... J’ai épuisé tout
son stock de papier avant de réussir ma
première lettre! Ensuite, ce fut plus amu¬
sant : j’entrais à l’UNESCO. Cela m’a
permis de ne pas oublier l’espagnol! C’était
agréable, l’UNESCO... malgré mon hor¬
reur de la discipline et du travail en général.
J’en sortis pour me marier. Maintenant, je
tiens le secrétariat de mon mari : ses af¬
faires du Maroc, ses terres. C’est très
absorbant... Et puis, nous vivons toujours
sur les routes! Sinon, nous nous calfeu¬
trons chez nous : livres, musique... de
vrais "couche-tôt!” Nous ne sortons que
pour aller chez des amis. J’ai horreur
de tout ce qui est sophistiqué. J’aime
"le simple”.
En effet, elle est coquette avec simplicité.
Tout sur elle paraît naturel, ce qui n’exclut
pas la féminité. Ainsi, ses cheveux savam¬
ment lissés, son chignon merveilleusement
proportionné. — Je me coiffe sous la dou¬
che! Il me faut une sortie exceptionnelle
pour aller chez un coiffeur. C’est comme
pour la cuisine. Je ne sacrifierais pas, à la
préparation d’un bon plat, une seule mi¬
nute de mon existence. Elle est pourtant
admirable, la cuisine française. J’y suis
venue progressivement. Il y a un certain
"bar flambé” au champagne et aux fines
herbes, farci d’un soufflé de saumon... Un
plat extravagant! C’est ma découverte la
plus extraordinaire — et la plus récente!
de la cuisine française.
Elle regarde sa fenêtre perlée de pluie :
— J’ai accepté la pluie, par amour de la
Normandie. Ce pays m’a tout de suite
enchantée. Comme tous les Espagnols, j’ai
soif de "vert”... Le soleil? Je vais le cher¬
cher en Espagne : trois semaines par an.
Parfois, Champ de Bataille m’en réserve
la surprise... C’est un cadeau très agréa¬
ble, le soleil normand! Parce que j’habite
la France depuis dix-sept ans, en Espagne
je passe pour Parisienne! Dans les hôtels,
on me parle français. Ici, je me sens tout à
fait intégrée. Je me suis habituée à tout :
au paysage et même à la pluie du Champ
de Bataille. Les pays, vous savez, c’est
comme les gens. On s’entend ou on ne
s’entend pas. Certaines personnes, je ne
comprendrai jamais ce qu’elles disent!
Ici, tout parle mon langage. Nous vivons
sur la même longueur d’onde, Champ de
Bataille et moi... Mireille Vincendon.
122
ensemble /dropnyl
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HELANCA
DÉCEMBRE 1965
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si vous n’êtes pas prête à affronter la concurrence.
Le Remington Lektronic II
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double tranchant.
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rasoir à batterie d’accumula¬
teurs rechargeables c’est-à-dire
sans fil.(Plus de scènes mati¬
nales devant la prise de cou¬
rant occupée par votre fer à
friser ou votre sèche - cheveux).
C’est un rasoir avec un moteur
très puissant, avec une surface
de rasage immense, avec des
rouleaux réglables qui s’ajus¬
tent à chaque barbe et à chaque
peau.
Mais... et ce mais est impor¬
tant, c’est aussi un grand PLUS
à la séduction de l’homme au¬
quel vous allez l’offrir.
C’est l’assurance d’un visage
bien net, d’une peau terrible¬
ment douce, d’une allure mer¬
veilleusement soignée.
Vous voulez vraiment le lui
offrir, ce rasoir ? Nous vous
aurons pourtant bien avertie...
Après tout, vous avez raison :
la concurrence est l’une des
bases de notre société.
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La montre possède ses grands couturiers et une mode bien à elle. Saviez-
vous qu’un salon se tient chaque automne à Genève qui lui est entière¬
ment consacré? C’est l’exposition "Montres & Bijoux”. Les fabricants
suisses et leurs modélistes y présentent une synthèse précise et raffinée
de ce que sera la montre de luxe dans les mois à venir et en assurent par
là même l’incessant renouvellement.
Pour la 24 e fois, "Montres & Bijoux” s’est tenu au Musée Rath de Genève,
du 1 er au 24 octobre. Décoré avec les cinquante-quatre toiles constituant
la "Passion” de Rouault, ce salon était placé sous le signe de l’esthétisme.
Les plus grands noms de l’industrie suisse spécialisée (Oméga, Vacheron
& Constantin, Rolex, Jaeger-Le Coultre, Bueche-Girod, Audemars Pi-
guet, Patek Philippe, Universal Genève, etc.) y ont exposé une dizaine
de leurs créations les plus prestigieuses.
Présidant à ce choix restreint, deux règles absolues : d’une part la ga¬
rantie d’une nouveauté irréfutable, d’autre part la seule utilisation de
métaux nobles. Et l’on n’est pas étonné de découvrir des montres-bagues
voisinant avec des montres en pendentifs ou en clips, pour la plupart
ornées de pierres de couleur. Ainsi montre et bijou se rejoignent et
s’allient pour ne plus former qu’une parure.
Quant à la forme de la montre-bracelet, il semble qu’elle soit en train
de dépasser la mode de la couture puisque, ayant prôné depuis longtemps
déjà les formes géométriques qui font fureur aujourd’hui, elle s’évertue
à allonger ses lignes, à les cambrer et les adoucir.
Mais les chefs-d’œuvre du modernisme et de l’audace créatrice, c’est
dans les soixante-huit modèles soumis au Prix de la Ville de Genève
qu’il nous les faut chercher. Exposées au cœur de "Montres & Bijoux”,
ces pièces, sélectionnées parmi 963 dessins, en forment la principale
attraction.
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ce serait une étole
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de corail,
ou mêlées d’émeraudes.
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Si c'était en agate...
Ce serait
une coupe
de Boucheron,
bordée d’une
cordelière
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et feuillages d’or
serti de diamants,
à perles fines
blanches,
noires et
Si c’était du corail...
il serait
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en corail pâle
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Prix forfaitaire Prix forfaitaire
Sans bain : FS 26 à 42 Sans bain : FS 24 à 36
Avec bain : FS 32 à 58 Avec bain : FS 30 à 50
VOGUE VOYAGE
FRANCE. Deux albums-cadeaux pour les amateurs de voyages : "Japon
des réalités” qui vient de paraître aux éditions Marcus : 119 photos re¬
marquables de Dominique Darr et des textes passionnants de Dominique
Darr et Marcel Giuglaris, reliés en toile, qui illustrent le côté nostalgique
ancestral du Japon et font le point de son évolution actuelle. Prix : 57 F.
"Iran 1, des origines aux Achéménides”, avec ses 64 photos en couleur
et ses 96 photos noires, que Jean-Louis Huot fait paraître aux éditions
Nagel est, par excellence, le livre-tentation-de-faire-un-voyage-en-Perse.
Prix : 45 F.
CANADA. Les 20 et 21 février prochains aura lieu à Ste-Agathe-des-
Monts le grand Derby international des chiens de traîneaux. Quarante
attelages de chiens participeront à cette course, parmi lesquels 15 magni¬
fiques chiens "husky sibériens” venus de l’Alaska avec leurs conducteurs
"mushers”.
FRANCE. Un petit bistrot dans un vieux quartier de Paris : "Au Pot
de fer”, 12, rue du Pot-de-Fer. Atmosphère étudiante. Couscous "du
tonnerre” (6 F la portion). Retenir sa table à Kellerman 83-69.
ECOSSE. Pour la première fois au monde, une banque pçur "femmes
seulement” vient d’ouvrir ses portes à Edimbourg. Dans cette succursale
de la "National Commercial Bank of Scotland” interdite aux hommes :
un bar, un salon de lecture et un salon de beauté avec vestiaire et tables
de maquillage.
FRANCE. Le célèbre cuisinier Escoffier va avoir son musée à Villeneuve-
Loubet (Alpes-Maritimes). On y dégustera les créations culinaires qui
l’ont rendu célèbre.
PORTUGAL. Connaissez-vous le chetny? C’est un condiment indien à
base de pili-pili et de citron ou de mangue, à servir en même temps que
le ketchup et la moutarde. A acheter à l’Antiga Charcutaria Alema,
283 rua do Ouro, à Lisbonne. Attention : ne pas forcer la dose, cela em¬
porte la bouche!
FRANCE. Deux guides à avoir à portée de la main : si vous voyagez dans
notre pays et ne voulez manquer aucune des splendeurs inconnues qui
parsèment votre route : le "Guide Artistique de la France”, éditions
Tisné-Hatier, prix 48 F. Auteurs : Françoise Olivier, Michel et Claude
Gisler. Si vous voulez faire du shopping et aller tout droit chez les arti¬
sans de qualité : le "Guide des Artisans et Créateurs de France”, que
Gilbert Dalahaye vient de faire paraître chez Robert Laffont. Prix :
26,75 F.
ITALIE. Nouveau dans les Dolomites : le téléphérique de Falgarego-
Lagaznoi qui, dans la région de Cortina d’Ampezzo, est le sixième du
genre. Il monte 470 passagers-heure en haut du pic de Lagaznoi (3 000 m).
FRANCE. Répondant à un questionnaire uniquement destiné aux
femmes, à l’occasion du dernier Salon International du Tourisme à la
Foire de Paris, et concernant leurs vacances, les 23 417 réponses enre¬
gistrées font apparaître que 13 025 de celles qui avaient été interrogées
pensaient utiliser, comme moyen de transport, leur voiture, 5 715 le che¬
min de fer, 1 371 l’avion, 592 le bateau; 0,3 % allaient en séjour dans leur
famille, 49 % avaient choisi l’hôtel, 27 % louaient un appartement meu¬
blé, 15 % campaient, 3,7 % utilisaient une caravane.
U.S.A. La Pan Am dispose depuis peu d’un coordinateur électronique qui
lui permet d’offrir à ses clients un service gratuit de réservations d’hôtels
et motels avec confirmation immédiate. Les réservations doivent être
demandées sept jours avant la date prévue pour l’arrivée.
SUÈDE. Un voyage à Stockholm en vue? Votre week-end bénéficiera
d’une nouveauté. Un brise-glace dit "de week-end” vous emmènera faire
du ski et du patin à glace à Washolm, l’une des îles de l’archipel. Rensei¬
gnements : Office du Tourisme Suédois, 125, Champs-Elysées, Paris,
téléphone ELY 44-30.
CANNES. Pour la première fois cette année le Bal des débutantes aura
lieu à Cannes. Date : le 18 décembre. Cadre : les Ambassadeurs. Les
200 jeunes beautés seront logées au Majestic. Le 17 au matin partira de
la gare de Lyon le train special-debs qui a été équipé de wagons à télé¬
phone intérieur. Michèle Ricard, 17 ans (le pastis) est la seule autorisée
à monter dans le train en cours de trajet, à Arles. La Begum a été pres¬
sentie pour faire partie du comité de patronage.
152
VOGUE
FRANCE. Un hôtel-château de grand luxe ajoute à tous ses charmes
— décor de grand style, calme, parc, cuisine raffinée, service attentif —
un attrait de plus : la musique. Au château d’Artigny, à Montbazon, le
samedi 11 décembre : récital de piano de Bernard Ringeissen. Les samedis
24 et 31 décembre, réveillons avec l’orchestre Roger Etlens. Prix des
places concert-cocktail : 18 F. Concert-cocktail suivi du dîner : 48 F.
Réservations : 36-21-77 à Montbazon et agence "Semaine à Paris”, 225-
06-92. C’est au château d’Artigny que la reine-mère Elizabeth était des¬
cendue lorsqu’elle vint visiter les châteaux de la Loire.
POLOGNE. Trois heures de vol seulement séparent Paris de Zakopane
où, au pied des Tatras, vous pourrez découvrir les charmes des "kouligs”,
cavalcades de traîneaux attelés illuminés. Sur les pentes : téléférique,
funiculaire, télésièges. Dans les hôtels : pension complète de 17,50 à
62 F par jour. Renseignements : Obis, 18, rue Louis-le-Grand, Paris,
téléphone Opéra 62-26.
SICILE, L’ILE AU TRÉSOR (suite de la page 60)
C’est au xvi e siècle que Trapani devint capitale de l’orfèvrerie coralienne.
Ses sculpteurs, ses artisans étaient connus de toutes les cours, de toutes
les maisons patriciennes d’Europe. Cela ne date pas d’hier... Encore
faut-il préciser que ce qui lie la Sicile au corail, bien plus qu’un intérêt,
est un sentiment, une fascination. Ni pierre, ni fleur, ni bête, le corail
est tout cela à la fois. N’est-ce pas troublant? Aussi entendrez-vous dire
que le jour où Persée trancha la tête de Méduse, du sang se répandit
sur le sable qui aussitôt se pétrifia. Ainsi est né le corail. Si le sang d’une
Gorgone devenu dentelle, ornement, féerie entre les mains d’humbles
artisans, si cela vous intéresse, si vous croyez à cette histoire de tête
coupée, alors allez au Musée Pepoli. Sans quoi n’y allez pas... Allez en
Turquie, allez à Nice ou en Californie, allez partout plutôt qu’à Trapani,
parce que les gens qui ne croient pas aux légendes n’ont vraiment pas
leur chance en Sicile. Edmonde Charles-Roux.
Bloc-Notes Touristique
Il y a peu de très bons hôtels en Sicile mais parmi les moins bons il n’en
est pas de mauvais. Le secret d’un voyage réussi? Savoir qu’il y a en Sicile
des hôtels qui ne sont agréables qu’en hiver, d’autres réservés à l’été,
d’autres au printemps.
Pour visiter Trapani. Une seule solution : s’installer sur les hauteurs
de Erice dont le Jolly est le seul très, très bon, Jolly de Sicile. Vue pro¬
digieuse. Cuisine excellente. A recommander toute l’année. Prix d’une
chambre avec salle de bains et pension complète : 45 F environ.
Pour visiter Palerme. Solution d’hiver : Grand Hôtel delle Palme en
pleine ville... 200 chambres avec bains et douche. Prix avec pension
complète : 65 F environ. Tél. 215 570. Autre solution d’hiver pour tou¬
ristes motorisés : l’Hôtel Villa Igia au milieu de ses jardins. Prix spécial
d’hiver : 85 F. Tél. 291 580 (ouvert toute l’année). Solution de printemps
et d’été : le Splendid Hôtel La Torre à Mondello. Comme une forteresse
plantée sur la mer. Un des meilleurs hôtels de Sicile et le plus recom¬
mandable. Cuisine, service, bains de mer parfaits. Terrasses individuelles
à toutes les chambres. Ouvert du 1 er avril au 31 octobre.
Pour visiter Taormina et la région de l'Etna. Solution d’hiver et de prin¬
temps : l’adorable Hôtel Timeo tellement plus sympathique et plus gai
que le célèbre San Domenico dont les prix sont effarants. Chambres en
plein soleil. Jardins merveilleux. Cuisine de premier ordre. Vue inégala¬
ble. Le Timeo est un lieu de séjour délicieux. Un endroit où aller se repo¬
ser en hiver.
Pour visiter la région de Syracuse. Eviter le Jolly. Mal situé et bruyant.
Une seule solution agréable : Grand Hôtel Villa Politi. Séjour favori de
Winston Churchill. Jardins. Silence. Soleil. Vastes chambres. Bien
chauffées en hiver. Cuisine remarquable. Chambre avec bain et pension
complète une personne : 65 F. Téléphone 15-66. Ouvert toute l’année.
Pour aller en Sicile. Avion : Paris-Palerme, départ tous les jours d’Orly
à 13 h 05 (Air France), arrivée à Rome à 14 h 55 et à Palerme à 17 h 30.
Prix : aller et retour classe touriste : tarif spécial valable un mois avec
séjour de 5 jours minimum en Sicile : 627 F. Trapani est à 120 km de
Palerme par la route.
PALACE HOTEL
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DÉCEMBRE 1965
Neige et soleil
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toute l’année
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FLORENCE (Italie)
154
VOGUE
PARFUMS (suite de la page 67)
L’année 1965 : consécration du parfum en pulvérisation. Soit grâce à un
atomiseur (flacon fonctionnant au gaz fréon), soit grâce au vaporisateur
nouvelle formule (sans gaz). 1. Bandit de Robert Piguet. Atomiseur de
sac rechargeable. 2. Blue Grass d’Elizabeth Arden en Flacon Vénitien.
Existe en Spray rechargeable. 3. Eau d'Arpège de Lanvin. En vapospray
rechargeable pour toutes les eaux de Toilette. 4. Mademoiselle Ricci,
nouvel atomiseur pour le parfum "léger”. 5. Y de Saint Laurent.
6. Apple Blossom d’Helena Rubinstein. Eau de Cologne. Pas d’atomi¬
seur. 7. N° 5 de Chanel. Atomiseur rechargeable pour le parfum de
Toilette. 8. Je Reviens de Worth. Nouveau Spray rechargeable pour eau
de Toilette. 9. Justine de Louis Féraud. Atomiseur prévu pour début
1966. 10. Miss Dior, Diorama, Diorissimo ou Diorling : un tout nouvel
atomiseur "Parfum” existe au même prix et avec le même contenu que
les flacons classiques. 11. Singulier de Cardin. 12. Evereve de Rigaud.
Atomiseur pour l’eau de Parfum. 13. Fleurs de Rocaille de Caron.
Nouveau Spray rechargeable pour l’eau de Toilette. 14. Monsieur Net
de Jean Patou. Nouveau Vapomiseur rechargeable pour l’eau de Cologne
et l’eau de Visage. 15. Chant d'Arômes de Guerlain. Atomiseur pour
le sac. Rechargeable. 16. Câline de Jean Patou. Atomiseur de sac. 17.
Capricci de Nina Ricci. Atomiseur pour l’eau de Toilette et Airomatique.
Deux grands succès : les atomiseurs Madame Rochas et Calèche d’Hermès.
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"UN DI AN TON IC"
155
LA RECETTE DE PLISSETSKAYA
(suite de la page 103)
Sauce Satsivi : pour servir avec du poulet ou du poisson.
100 g de beurre, 4 ou 5 oignons, 1/2 tasse de farine, 1 litre de bouillon
de poulet ou de court-bouillon de poisson, 300 g de noix épluchées, 1 à 2
clous de girofle, 1 pointe de couteau de cannelle, 2 pointes de safran, 1/4 de
cuillerée à café de cayenne, 2 jaunes d’œufs, 4 à 5 gousses d’ail, 2 cuille¬
rées à soupe de ciboule hachée, 1/2 verre de vinaigre de vin rouge.
Hacher très finement les oignons et les faire dorer dans le beurre, sau¬
poudrer de farine et laisser prendre couleur. Ajouter le bouillon petit
à petit en tournant et faire cuire doucement 10 minutes. Mettre les noix
pilées, les œufs et les épices dans un bol, les diluer avec un peu de sauce
chaude puis verser tout dans la casserole. Laisser mijoter quelques ins¬
tants sans bouillir puis retirer du feu. Quand la sauce est froide, ajouter
l’ail écrasé, la ciboule et le vinaigre.
Recouvrir le poulet ou le poisson de sauce et laisser dans un endroit
frais pendant quelques heures avant de servir.
Note de N. L.
Une amie géorgienne et parisienne a mis au point une version française
de la sauce Satsivi, exquise et facile à réaliser. Mettre dans le mixer :
le jus de deux citrons, une gousse d’ail, une petite échalote, un paquet
de 250 g de noix épluchées, toutes les herbes disponibles y compris le
coriandre que l’on trouve dans le commerce sous le nom d’"herbe algé¬
rienne”, du poivre de Cayenne, du sel, et lorsque cette sauce est servie
avec le poulet, le jus de la volaille rôtie allongé d’un peu de bouillon des
abattis de poulet. Mixer quelques secondes et verser dans une casserole
avec deux jaunes d’œufs. Chauffer doucement en tournant. Attention,
ne pas faire bouillir. Servir en saucière. Le poisson et les aubergines
préalablement pochées se servent recouverts de sauce.
TARIF GÉNÉRAL
Vente au numéro
12 numéros par an
"°rT
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Numéros
spéciaux
FRANCE ET COMMUNAUTÉ FRANÇAISE.
ÉTRANGER I (Souscrit en France) .
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ALLEMAGNE : CONWA GROSSOVERTRIEB 35 a. Danziger Strasse, Hamburg .
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18,50
AUTRICHE : WIENER MODELLGESELLSCHAFT Stubenring 16, Vienne.
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BELGIQUE : A.M.P., 14 à 22, rue du Persil, Bruxelles.
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ESPAGNE : comercial atheneum s.a.
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